dimanche 17 avril 2022

Généalogie : toujours vérifier ses sources

Certaines écritures sont parfois difficiles à lire, une erreur de lecture est parfois inévitable. Elle est bien pardonnable au regard du nombre incalculable d'actes que le releveur est amené à noter.

Ainsi, les registres paroissiaux de Valensole font mention du décès d'un huguenot à la métairie de Sauvayre Fulque, le 6 septembre 1626. Le cimetière étant interdit à ce pauvre homme non dénommé, les consuls le feront finalement enterrer à la porte Valette.











Le relevé qui a été fait de cet acte est malheureusement erroné, comme nous pouvons le voir ci-contre. L'erreur est humaine et le releveur bien volontiers excusé. Les relevés sont là pour aider les généalogistes dans leurs recherches, mais ne se substituent pas aux registres originaux.







Par contre, ce qui est moins pardonnable, c'est de faire sienne une information, qui plus est erronée, et de broder autour sans même prendre la peine de vérifier l'information de départ. 

A l'origine nous avons donc le décès d'un métayer huguenot de Sauvayre Fulque

Au relevé nous avons le décès de Sauvayre Fulgue, huguenot.

Et finalement le site Genobco, très prolixe en généalogies provençales, souvent très approximatives, nous apprend que "Sauveur Fulque avait adhéré à la réforme, ainsi que peut-être, une partie de sa famille ..." - Ben voyons !!!

Il convient d'être extrêmement prudent avec les renseignements que nous glanons sur le Web et de toujours prendre le temps de vérifier et de croiser les informations.


vendredi 17 avril 2020

Pierres gravées dans la montagne

A toute époque les bergers ont laissé des témoignages gravés dans la pierre. Si certaines gravures ont un grand intérêt archéologique, d’autres bien plus récentes sont précieuses pour l’histoire familiale, tout autant qu’un vieux document administratif conservé dans un carton d’archives.
Il ne faut pas croire que les bergers gravent les pierres par désœuvrement, pour tromper leur ennui… surtout si c’est une belle pierre d’angle de la cabane du patron. Un évènement où une circonstance particulière donne lieu à une œuvre soignée et réfléchie. Les plus jeunes vont ainsi immortaliser la première année où le troupeau leur est confié, d’autres la reconstruction de leur abri, voire même un évènement tragique et leur désespoir. Ces témoignages ne sont pas anonymes, ils peuvent être clairement attribués, et quelques fois dans notre département des Alpes de Haute Provence une simple recherche généalogique sur notre site suffit.

Au lac d’Allos les agents du Parc National du Mercantour ont réaménagé l’ancienne cabane et conservé en évidence dans le mur une pierre gravée, elle figure désormais dans l’inventaire patrimonial de la Région. Des centaines de personnes peuvent la lire chaque année.


« 1879 GARSIN EUJENE berjer aje 19 an ».



L’état civil de la commune d’Allos étant « relevé » en totalité par notre association CGAHP, on retrouve aisément un mariage Eugène Garcin, berger né en 1860, sur Geneabank.





Une recherche complémentaire dans les matricules militaires en ligne sur le site des Archives Départementales confirme son adresse à 20 ans : « le mont Tallon » c'est-à-dire une montagne appelée de nos jours col du Talon, à côté du Lac d’Allos. Le facteur ne devait pas y passer tous les jours.


Poursuivant les recherches sur Prads Haute Bléone, village natal d’Eugène, puis d’Allos, on découvre le parcours de cet homme. Ce ne sont plus seulement des dates et des lieux, mais des situations familiales complexes que l’on peut retracer, et l’histoire d’une vie bien remplie.
Petit orphelin de père, même pas le temps de grandir dans une nouvelle famille recomposée, et parti très jeune berger à Saint Martin de Crau, on lui confie enfin un troupeau de Camargue transhumant sur Allos. Il s’y installe et devient lui-même chef d’une famille, elle aussi recomposée, car les deuils sont fréquents à cette époque… puis s’établit commerçant dans la Grand-rue d’Allos.



Une photo de famille : les jours heureux d’Eugène, la «belle époque», on trinque pour la conscription des garçons de la classe 1907. La famille est réunie autour de lui le père moustachu, à gauche. C’est la fête pour les fiers jeunes gens, quelques années après en 1914 commencera un cauchemar.















Marie-Christine DUVAL 17/04/2020

lundi 1 mai 2017

Le meurtre de Jean Gaspard GALICY (1756 - 1800)

Le 19 ventôse an VIII (10 mars 1800), le corps sauvagement assassiné de GALICY fils, est retrouvé sur la commune de Beaumont-de-Pertuis, dissimulé sous des broussailles, au quartier au nom prédestiné, de "La mort de l'homme".
Jean Gaspard GALICY, issu d'une famille de notables Oraisonnais qui avait la haute main sur la mairie du village et la justice du canton durant la période révolutionnaire, s'était vu confier en 1794, l'usage du château, pour l'établissement d'une manufacture de draps destinée à l’approvisionnement des magasins militaires. 
Vengeance, crime crapuleux ou meurtre politique ?
Le juge de la Bastide-des-Jourdans mène l'enquête...



vendredi 26 février 2016

L'énigme du blason de Gréoux



Le blason généralement représenté aujourd'hui est le suivant :

"Coupé, au I d'argent à un loup de sable, au II d'azur à un écureuil d'argent".

Un rapide coup d’œil dans l'Armorial Général de France dressé en vertu de l'édit royal de novembre 1696, nous indique que Gréoux, qui avait, dans un premier temps, négligé de se soumettre à l'obligation de faire enregistrer ses armoiries, s'en vit attribuer d'office.

"D'argent à un loup de sable, coupé de sinople (alias de sable) à la croix d'or".



Mais d'où peut donc bien sortir ce malicieux petit animal à la queue en panache ?

En regardant plus attentivement l'Armorial Général, on constate à l'article suivant, que Marc Antoine Clapier, bourgeois de Gréoux, avait pareillement omis de faire enregistrer ses armoiries, il se vit donc imposer les armes suivantes :


Et voilà qu’apparaît notre fameux écureuil !

L'erreur vient en fait de Louis de Bresc, auteur d'un "Armorial des Communes de Provence" publié en 1866. Cet ouvrage n'est pas exempt d'âneries, mais est toujours considéré comme une sorte de "bible" en la matière. Mieux vaut donc se référer, comme dans le cas présent, à la source originale.





L'auteur, à l'article Gréoux, page 134, cite ses sources, et c'est tout à son honneur, mais ce que le lecteur ignore, c'est que L. de Bresc se fourvoie en mélangeant deux blasons différents, mariant ainsi le loup de Gréoux et l'écureuil de Clapier.

Armorial Général de France, Provence II, f° 402

Rétablissons aujourd'hui la réalité historique.
Les véritables armoiries de Gréoux sont celles-ci :



vendredi 15 janvier 2016

Anciens évêchés de France

ABRINCENSIS (Avranches - Manche): Evêché créé sans doute au IVe siècle.

ADURENSIS (Aire-sur-l'Adour - Landes): Evêché attesté au début du VIe siècle.

AGATHENSIS (Agde - Hérault): Evêché créé dans la seconde moitié du Ve siècle.

AGENNENSIS (Agen - Lot-et-Garonne): Evêché probable à partir de 357.

ALBIENSIS (Albi - Tarn): Evêché probable au IVe siècle. Archevêché en 1676.

ALETENSIS (Saint-Servan - Ille-et-Vilaine): Evêché au VIe siècle, puis transféré vers 1160 sur le site actuel de Saint-Malo.

AMBIANENSIS (Amiens - Somme): Evêché dès la fin du IIIe siècle.

ANDEGAVENSIS (Angers - Maine-et-Loire): Evêché au milieu du IVe siècle.

ANICIENSIS (Le Puy - Haute-Loire): Evêché installé à Saint-Paulien, puis transféré au Puy au Ve siècle.

ANTIPOLITANENSIS (Antibes - Alpes-Maritimes): Evêché attesté depuis le milieu du Ve siècle, supprimé et transféré, en 1244, à Grasse.

APPAMIARUM (Pamiers - Ariège): Evêché créé le 23 juillet 1295 par démembrement de celui de Toulouse.

APTENSIS (Apt - Vaucluse): Evêché du début du IVe siècle.

AQUENSIS (Aix-en-Provence - Bouches-du-Rhône): Evêché créé au IIIe siècle, puis Archevêché en 794.

AQUENSIS (Dax - Landes): Evêché propable au IIIe siècle, plusieurs fois disloqué, amputé au profit des diocèses de Labourd, de Bayonne et d'Oloron (entre le VIIIe et le XIe siècle). Englobé avec les diocèses voisins dans l'éphémère évêché de Gascogne (Xe siècle).

ARELATENSIS (Arles - Bouches-du-Rhônes): Evêché dès le milieu du IIe siècle.

ARGENTINENSIS (Strasbourg - Bas-Rhin): Evêché créé dans la première moitié du IVe siècle.

ARISITENSIS (Le Vigan - Gard): Evêché créé dans le courant du VIe siècle, puis supprimé au VIIe siècle (réintégré au diocèse de Nîmes).

ATREBATENSIS (Arras - Pas-de-Calais): Evêché créé vers 500. Transféré à Cambrai vers 540, rétabli en 1093.

AURASICENSIS (Orange - Vaucluse): Evêché créé au début du IVe siècle.

AURELIANENSIS (Orléans - Loiret): Evêché mentionné au début du IVe siècle.

AUTISSIODORENSIS (Auxerre - Yonne): Evêché fondé au IIe siècle.

AUXITANENSIS (Auch - Gers): Evêché mentionné au IVe siècle. Absorbe au IXe siècle celui d'Eauze. Archevêché au IXe siècle.

AVINIONENSIS (Avignon - Vaucluse): Evêché sans doute au IVe siècle. Siège de la papauté entre 1309 et 1377, puis simple possession du Saint-Siège (jusqu'à la Révolution Française). Archevêché depuis 1475.

BAJONENCIS (Bayeux - Calvados): Evêché daté du IVe siècle.

BAJONENCIS (Bayonne - Pyrénées-Atlantiques): Evêché mentionné au XIe siècle.

BELLICENSIS (Belley - Ain): Evéché démembré vraisemblablement au Ve siècle du diocèse de Besançon ou de celui de Lyon, recréé vers 530 aux dépens des diocèses de Lyon, Grenoble et Vienne.

BELVACENSIS (Beauvais - Oise): Evêché créé au IVe siècle.

BISUNTINENCIS (Besançon - Doubs): Evêché du milieu du IVe siècle, Archevêché au IXe siècle.

BITERRENSIS (Béziers - Hérault): Evêché créé au début du Ve siècle.

BITURIGENSIS (Bourges - Cher): Evêché créé au IIIe siècle.

BRIOCENSIS (Saint Brieuc - Côtes d'Armor): Evêché créé au IXe siècle.

BURDEGALENSIS (Bordeaux - Gironde): Evêché mentionné au IVe siècle. Archevêché au IXe siècle.

CABILONENSIS (Chalon-sur-Saône - Saône-et-Loire): Evêché mentionné au milieu du Ve siècle.

CAMERACENSIS (Cambrai - Nord): Evêché créé à la fin du VIe siècle, par transfert du siège épiscopal d'Arras.

CARCASSONENSIS (Carcassonne - Aude): Evêché mentionné au VIe siècle.

CARNOTENSIS (Chartres - Eure-et-Loir): Evêché créé au IVe siècle.

CARPENTORATENSIS (Carpentras - Vaucluse): Evêché créé au Ve siècle, transféré au VIe siècle à Venasque, rétabli au VIIe à Carpentras.

CASTRENSIS (Castres - Tarn): Evêché créé en 1317 par démembrement du diocèse d'Albi.

CATHALAUNENSIS (Châlons-sur-Marne - Marne): Evêché attesté au début du IVe siècle.

CATURCENSIS (Cahors - Lot): Evêché probable au IIIe siècle.

CAVALLICENSIS (Cavaillon - Vaucluse): Evêché attesté à la fin du IVe siècle.

CENOMANENSIS (Le Mans - Sarthe): Evêché créé au Ve siècle.

CLAROMONTENSIS (Clermont-Ferrand - Puy-de-Dôme): Evêché attesté au début du IVe siècle.

CONDOMIENSIS (Condom - Gers): Evêché fondé en 1317, avec un diocèse démembré de celui d'Agen.

CONSERANENSIS (pays de Couserans Saint-Lizier - Ariège): Evêché attesté au VIe siècle.

CONSTANTIENSIS (Coutances - Manche): Evêché attesté au VIe siècle.

CONVENARUM (Saint-Bertrand-de-Comminges - Haute-Garonne): Evêché mentionné au VIe siècle (mais sans doute intermittent jusqu'au milieu du XIe siècle).

CORISOPITENSIS (Quimper - Finistère): Evêché probable dès le Ve siècle.

DIENSIS (Dié - Drôme): Evêché mentionné au début du IVe siècle.

DIGNENSIS (Dignes - Alpes-de-Haute-Provence): Evêché mentionné au IVe siècle.

DOLENSIS (Dol - Ille-et-Vilaine): Evêché créé au VIe siècle.

EBREDUNENSIS (Embrun - Hautes-Alpes): Evêché au milieu du IVe siècle, Archevêché au VIIIe siècle.

EBROICENSIS (Evreux - Eure): Evêché fondé au IVe siècle.

EDUENSIS (Autun - Saône-et-Loire): Evêché mentionné dès le IIIe siècle.

ELECTENSIS (Alet - Aude): Evêché érigé en 1318, après la suppression de l'éphémère évêché de Limoux, par démembrement du diocèse de Narbonne.

ELNENSIS (Elne - Pyrénées-Orientales): Evêché crée au VIe siècle par démembrement du diocèse de Narbonne, puis transféré en 1602 à Perpignan.

ENGOLISMENSIS (Angoulême - Charente): Evêché probable dès le IVe siècle.

FOROJULIENSIS (Fréjus - Var): Evêché attesté dans la seconde moitié du IVe siècle.

GABALENSIS (Javols - Lozère): Evêché probable depuis le IIIe siècle, tranféré à Mende vers le milieu du Xe siècle.

GLANDATENCIS (Glandèves - Alpes-de-Haute-Provence): Evêché probable à la fin du Ve siècle (avec plusieurs sièges successifs).

GRASSENSIS (Grasse - Alpes-Maritimes): Evêché créé en 1244, par transfert du siège épiscopal d'Antibes.

GRATIANOPOLITANENCIS (Grenoble - Isère): Evêché attesté au VIe siècle.

LAPURDENSIS (Labourd - Pyrénées-Atlantiques): Evêché mentionné aux VIIIe et XIe siècle, transféré au XIIe à Bayonne.

LASCURENSIS (Lescar - Pyrénées-Atlantiques): Evêché probable au IVe siècle.

LAUDUNENSIS (Laon - Aisne): Evêché probable au VIe siècle.

LECTURENSIS (Lectoure - Gers): Evêché créé au IVe siècle.

LEMOVICENSIS (Limoges - Haute-Vienne): Evêché créé au IIIe siècle.

LEONENSIS (Saint-Pol-de-Léon - Finistère): Evêché créé au Ve siècle.

LEXOVIENSIS (Lisieux - Calvados): Evêché créé au VIe siècle.

LINGONENSIS (Langres - Haute-Marne): Evêché créé au IIIe siècle.

LODOVENSIS (Lodève - Hérault): Evêché probable au IIIe siècle.

LOMBERIENSIS (Lombez - Gers): Evêché créé le 11 juillet 1317 par démembrement du diocèse de Toulouse.

LUCIONENSIS (Luçon - Vendée): Evêché créé le 13 août 1317 par démembrement du diocèse de Poitiers.

LUGDUNENSIS (Lyon - Rhône): Evêché mentionné vers le milieu du IIe siècle.

MACLOVIENSIS (Saint-Malo - Côtes-d'Armor): Evêché créé vers 1160 par transfert du siège épiscopal d'Alet (aujourd'hui Saint-Servan).

MAGALONENSIS (Maguelonne - Hérault): Evêché créé au VIe siècle, transféré au VIIIe siècle à Substantion (aujourd'hui Castelnau-le-Lez) puis à Villeneuve (Villeneuve-lez-Maguelonne). Réinstallé à Maguelonne vers le milieu du XIe siècle, puis transféré en 1536 à Montpellier.

MALLEACENSIS (Maillezais - Vendée): Evêché créé le 13 août 1317 par démembrement du diocèse de Poitiers.

MASSILIENSIS (Marseille - Bouches-du-Rhône): Evêché mentionné au IVe siècle.

MATISCONENSIS (Mâcon - Sâone-et-Loire): Evêché créé au Ve siècle.

MAURIANENSIS (Maurienne - Savoie): Evêché créé au VIe siècle.

MELDENSIS (Meaux - Seine-et-Marne): Evêché crée au IVe siècle.

METENSIS (Metz - Moselle): Evêché créé au IIIe siècle.

MIMATENSIS (Mende - Lozère): Evêché créé vers le milieu du Xe siècle, par le transfert de l'ancien siège épiscopal de Javols.

MIRAPISCENSIS (Mirepoix - Ariège): Evêché créé par démembrement du diocèse de Pamiers le 27 septembre 1317.

MONTISALBANI (Montauban - Tarn-et-Garonne): Evêché créé le 25 juin 1317 par démembrement du diocèse de Toulouse.

MORINENSIS (Thérouanne - Pas-de-Calais): Evêché mentionné au VIIe siècle). Transféré aux IXe et Xe siècles à Boulogne, puis demeure ensuite double, avec son siège à Thérouanne.

NANNETENSIS (Nantes - Loire-Atlantique): Evêché probable au IVe siècle.

NARBONENSIS (Narbonne - Aude): Evêché créé au IIIe siècle.

NEMAUSENSIS (Nîmes - Gard): Evêché mentionné en 396.

NICIENSIS (Nice - Alpes-Maritime): Evêché créé au début du IVe siècle. Uni avec le diocèse de Cimiez au Ve siècle (transfert de ce dernier au diocèse de Nice au XIIe siècle).

NIVERNENSIS (Nevers - Nièvre): Evêché créé au VIe siècle.

NOVIOMENCIS (Noyon - Oise): Evêché créé au VIe siècle, mais uni à celui de Tournai. Diocèse indépendant en 1146.

OLORENSIS (Oloron-Sainte-Marie - Pyrénées Atlantiques): Evêché créé au début du VIe siècle.

PARISIENSIS (Paris): Evêché créé au IIIe siècle.

PETRAGORICENSIS (Périgueux - Dordogne): Evêché créé au IIIe siècle.

PICTAVENSIS (Poitiers - Vienne): Evêché fondé probablement au IIIe siècle.

REDONENSIS (Rennes - Ille-et-Vilaine): Evêché créé au Ve siècle.

REGENSIS (Riez - Alpes-de-Haute-Provence): Evêché attesté au Ve siècle.

REMENSIS (Reims - Marne): Evêché créé au IIIe siècle.

RIVENSIS (Rieux - Haute-Garonne): Evêché créé le 11 juillet 1317 par démembrement du diocèse de Pamiers.

ROTHOMAGENSIS (Rouen - Seine-Maritime): Evêché fondée au IIIe siècle.

RUTHENENCIS (Rodez - Aveyron): Evêché fondé au Ve siècle.

SAGIENSIS (Sées - Orne): Evêché créé au Ve siècle.

SANCTI FLORI (Saint-Flour - Cantal): Evêché créé le 22 février 1318, par démembrement du diocèse de Clermont.

SANCTI PAPULI (Saint-Papoul - Aude): Evêché créé le 22 février 1317, par démembrement du diocèse de Toulouse.

SARLATENSIS (Sarlat - Drôme): Evêché créé le 13 août 1317 par démembrement du diocèse de Périgueux.

SENECENSIS (Senez - Alpes-de-Haute-Provence): Evêché créé vers la fin du IVe siècle, unis au Ve siècle avec les diocèses de Castellane et Thorame. Evêché peut-être abandonné à la fin du VIe siècle, mais mentionné à nouveau à la fin du Xe siècle.

SENONENSIS (Sens - Yonne): Evêché attesté au IVe siècle.

SILVANECTENSIS (Senlis - Oise): Evêché attesté au IVe siècle

SISTARICENSIS (Sisteron - Alpes-de-Hautes-Provence): Evêché attesté au VIe siècle.

SUESSIONENSIS (Soissons - Aisne): Evêché mentionné au IVe siècle.

TARBIENSIS (Tarbes - Hautes-Pyrénées): Evêché créé au Ve siècle.

TARENTASIENCIS (Moûtier-en-Tarentaise - Savoie): Evêché créé au Ve siècle.

THOLONENSIS (Toulon - Var): Evêché créé au Ve siècle, par le démembrement du diocèse d'Arles.

THOLOSANENSIS (Toulouse - Haute-Garonne): Evêché créé au IIIe siècle. Archevêché le 26 mai 1317.

THOMERIARUM (Saint-Pons-de-Thomières - Hérault): Evêché créé le 1er mars 1318 par démembrement du diocèse de Narbonne.

TRECENSIS (Troyes - Aube): Evêché créé au début du IVe siècle.

TRECORENSIS (Tréguier - Côtes d'Armor): Evêché créé au IXe siècle.

TRICASTINENSIS (Saint-Paul-Trois-Châteaux - Drôme): Evêché créé dès le IVe siècle.

TULLENSIS (Toul - Meurthe-et-Moselle): Evêché est créé au IVe siècle.

TURONENSIS (Tours - Indre-et-Loire): Evêché mentionné au IVe siècle.

TUTELLENSIS (Tulle - Corrèze): Evêché créé le 13 août 1317 par démembrement du diocèse de Limoges.

UTICENSIS (Uzès - Gard): Evêché mentionné au Ve siècle.

VABRENSIS (Vabres - Aveyron): Evêché créé le 13 août 1317 par démembrement du diocèse de Rodez.

VALENTINENSIS (Valence - Drôme): Evêché mentionné au IVe siècle.

VAPENSIS (Gap - Hautes-Alpes): Evêché probable au IVe siècle.

VASATENSIS (Bazas - Gironde): Evêché attesté dès le Ve siècle.

VASIONENSIS (Vaison - Vaucluse): Evêché créé au IVe siècle.

VAURENSIS (Lavaur - Tarn): Evêché créé le 26 septembre 1317 par démembrement du diocèse de Toulouse.

VENCIENSIS (Vence - Alpes-Maritimes): Evêché attesté au Ve sicèle.

VENETENSIS (Vannes - Morbihan): Evêché créé au IVe siècle.

VIENNENSIS (Vienne - Isère): Evêché créé au IIIe siècle. Archevêché au VIIIe siècle.

VIRDUNENSIS (Verdun - Meuse): Evêché fondée au IVe siècle.

VIROMANDUENSIS (Saint-Quentin - Aisne): Evêché attesté au IIIe siècle, transféré à Nyon vers 530.

VIVARIENSIS (Viviers - Ardèche): Evêché créé au début du IVe siècle.

XANCTONENSIS (Saintes - Charente-Maritime): Evêché probable au IIIe siècle.

vendredi 17 juillet 2015